France, Africa: The Debate on Genetically Modified Organisms Grows Contentious
[All links forward to French articles unless otherwise stated]
A two year scientific study using laboratory rats has been conducted by a team of researchers led by Gilles-Eric Séralini. The researchers arrived at conclusions which have reawakened French debate on the effects of genetically modified organisms, or GMOs.
The study was led by a team from the University of Caen supported by the Committee for Research and Independent Information on Genetic Engineering (CRIIGEN) and was conducted to examine the toxicity levels of GMOs on rats. This study has raised many important questions on the effects of GMOs while scientific community has also raised concerns about what conclusions can properly be drawn from it.
In a post on website journaldelenvironnement.net, Stephanie Senet and Romain Loury, analysed the outcome:
Mortalité précoce, tumeurs volumineuses, anomalies sévères au niveau des organes épurateurs (foie, reins)… [..]. L’équipe de scientifiques a constaté qu’un mâle nourri avec l’OGM mourait un an plus tôt, et une femelle 8 mois avant l’animal-témoin. Au 17ème mois, les résultats montrent une mortalité 5 fois supérieure chez les mâles nourris avec 11% de maïs génétiquement modifié -la plus faible dose d’OGM étudiée.
Les mâles sont atteints de tumeurs 20 mois avant les autres. Les femelles en présentent 3 mois avant les autres, principalement au niveau des glandes mammaires. Autre facteur de mortalité, principalement chez les mâles, les atteintes rénales sont jusqu’à 2,3 fois plus fréquentes, les anomalies hépatiques jusqu’à 5,5 fois plus.
Early mortality, large tumors, severe abnormalities of filtration organs (liver, kidneys)… [..]. The team of scientists found that a GMO-fed male died a year earlier, and a female 8 months before the animal-control. In the 17th month, the results show 5 times mortality in males fed with 11% of genetically modified maize – the lowest dose of GMOs studied.
Males suffered from tumors 20 months before the others. Females showed them 3 months before the others, mainly in the mammary glands. Another factor in mortality, mainly in males, was that kidney damage was up to 2.3 times more frequent, liver abnormalities up to 5.5 times more.
Screenshot of a video by lux lucis on GMOs study showing one of the tested rats
An internet user, walter99, commented on an article on website atlantico.fr:
Les hommes de Monsanto vont envahir la France par centaines Bon, vendez vos actions Monsanto, ça ne vaudra bientôt plus rien. Ça va faire pschitt… Ils vont mettre le paquet en cherchant dans sa vie privée, en essayant de l'acheter ou de le faire chanter, ces gens ont un argent sans limite. Ils peuvent dépenser un milliard en campagne d'opinion. Faudra surveiller les comptes des journalistes….
Divergent opinions
Sophie Chapel, on the bastamag.net blog, wrote:
La contre-attaque de Monsanto à l’étude sur les OGM de Gilles-Eric Séralini et du Criigen ne s’est pas faite attendre. C’est un courriel envoyé par un dirigeant de Monsanto, Jaime Costa, ingénieur agronome et directeur technique de Monsanto en Espagne. Il conseille à ses interlocuteurs d’aller consulter plusieurs réactions de scientifiques critiquant l’étude. Des scientifiques loin d’être indépendants…
For example, scientific journalist Michel de Pracontal wrote the following in a critical analysis entitled ‘GMOs: a study makes much ado about almost nothing’ on mediapart.fr:
Problème : de nombreux scientifiques affirment que « l’étude n’a pas de valeur scientifique ». Sur une question aussi complexe, la méthodologie retenue par les auteurs, Gilles-Eric Séralini et ses collègues, fait apparaître toute une série de lacunes et de points faibles.
These gaps and uncertainties were explained by Professor JF Narbonne:
La première observation est un fort taux de tumeurs chez les témoins et dans plusieurs cas le taux de tumeurs chez les traités n'est pas plus important que chez les témoins. Tous les lots présentent donc des taux de tumeurs très importants, de 30 à 80% des animaux [..] Cette étude donne des résultats surprenants, inexplicables et comporte quelques lacunes évidentes. Les résultats doivent donc être sérieusement étudiés par les experts des agences sanitaires d'autant plus que de nombreux paramètres autres que le cancer ont été mesurés. En revanche, toutes les extrapolations [que les médias ont conclu] relèvent de la désinformation caractérisée.
Following an initiative of the French Government, the European Commission questioned the European Food Safety Authority [en] (EFSA), asking it to conduct its own counter-investigation. However, Serafini set conditions that Catherine Geslain-Lanéelle, Director of the EFSA rejected. The website reporterre.net detailed:
Gilles-Eric Séralini est d’accord pour une expertise de l’Efsa à condition que les experts soient renouvelés de telle manière que ceux-ci ne soient conduits à devoir se contredire. La directrice de l’Efsa ne l’entend pas de cette oreille. Elle refuse le renouvellement de ses experts. Sa positon, c’est “Je maintiens. Tout”.
On the same site, Corinne Lepage, President and founder of CRIIGEN, and member of the European Parliament said in an interview:
Il faut savoir en effet que ces experts, qui n’ont jamais réclamé des études de plus de 90 jours sur le NK603, pourraient dans le futur être mis en cause. Ils sont donc aujourd’hui juges et parties
The duration of the study seems to have acquired a great importance. Stéphanie Senet et Romain Loury stated in a post on website journaldelenvironnement.net:
Aucune étude aussi longue, et avec autant de paramètres, n’avait été menée jusqu’à présent. Les travaux financés par les industriels s’étaient en effet limités à des observations pendant 3 mois.
While the debate among scientists is therefore far from being closed, between the pro and anti-GM, the public is far from being reassured. Yves Puget stated on lsa-conso.fr that:
Selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest France, 79% des personnes interrogées s'inquiètent de la présence éventuelle d'OGM dans l'alimentation.
It seems there is something to be concerned about according to Marion Rocky of website terrafemina.com:
Et si les cultures transgéniques sont interdites en France, 80% des animaux d’élevage consomment des céréales contenant des OGM. Ainsi, deux tiers des importations de soja en France sont des OGM qui servent à l’alimentation du bétail : on peut ensuite en trouver des traces dans la viande, les œufs, le lait.
Francophone Africa joined the debate, with Dosso commenting under a post on lefaso.net:
Je me demande souvent à quoi servent notre CNRST et la LNSP souvent ; c'est pas parce que les laboratoires occidentaux ont dit que tel produit est bon que nos techniciens ne doivent plus rien faire pour confirmer ou infirmer encore ; Mais c'est grave, et écoeurant. Est ce qu'il y a vraiment des services de recherche en Afrique et au Burkina en particulier ?
In the following video, the president of the TATA association (Young People as Pillars of the Rural World in english) , Jean Rakotomanana, explains the effects of GMOs and pesticides on agriculture in Madagascar:
The site monsanto.fr states that:
L’Afrique du sud, l’Egypte et le Burkina Faso sont les trois pays africains ayant choisi de cultiver des OGM.
In Zimbabwe, Kenya and Ghana, lobbyists are piling on the pressure. What is more, Africa cannot even feed itself, it is difficult to stem the flow of GMOs onto the continental market. Ten years ago, contrary to Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland and the Zimbabwe, Zambia refused corn from the United States, provided by the United Nations, suspecting that it contained GMOs.
However, farmers and civil society in many countries are not hiding their doubts on GMOs and are demanding a better understanding of the advantages and disadvantages of introducing them to their crops.
