On his 94th birthday, the entire world is celebrating Nelson Mandela, and the internet users of Francophone Africa are no exception. In the current context of crisis for many nations of the region, and for a continent always in search of true leadership, Nelson Mandela remains an absolute icon of the African renaissance, throughout the continent. Francophone bloggers have praised the life of the man whom they affectionately call “Madiba”, and the lessons learned from his struggle.
An icon beyond geographic and linguistic barriers
If the story of Nelson Mandela still resonates with young Africans, 22 years after his release, it is also an indication that his struggle is still relevant for many who aspire to a broader future, in an economic context which still limits the fulfillment of their capabilities. Many internet users of various Francophone countries were keen to pay tribute to him:
In Sénégal, Babacar, of Gri Gri News, wishes a happy birthday [fr] to “Madiba” :
Toute l'équipe de rédacteurs de notre magazine en ligne Panafricain souhaite un joyeux anniversaire à Nelson Mandela à l'occasion de ses quatre vingt quatorze ans. Intiment nommé “Madiba”, Nelson Mandela est le symbole de de l'Afrique du sud et de toute l'Afrique pour sa lutte contre l'apartheid avec l'ANC
In Madagascar, The Liberty 32 Association quotes Mandela,
“Education is the most powerful weapon which you can use to change the world” – N. Mandela
and adds [fr]:
Alors, allons éduquer les jeunes, les citoyens et pourquoi pas nos dirigeants?
Cammile Chauvet of Naif WebZine explains why this birthday is of particular importance [fr] :
Les hommes naissent. Les hommes vivent Les hommes meurent. Les mauvais ouvriers ont droit à l’oubli. Ceux qui œuvrent encore. Ceux qui ont œuvré doivent être toujours présents dans nos pensées et dans nos actes, nous devons en permanence les vénérer, et Nelson Mandela est de ceux que nous devons vénérer…
In Togo, Renaud Towe addresses the post-Mandela era [fr] of the ANC:
à partir de 1996, Thabo Mbeki prend la gestion quotidienne du pays et en décembre 1997 la présidence de l’ANC. Mandela lui laisse progressivement le pouvoir, en douceur, ce qui contribue à la stabilisation politique du pays. Il quitte complètement la tête de l’État le 16 juin 1999, date anniversaire des évènements de Soweto (..) (Cependant) le manque de cohésion sociale, les injustices, les inégalités économiques entre Blancs et Noirs persistent, malgré l’apparition d’une classe moyenne noire. Cette situation déclenche une certaine colère parmi les dirigeants noirs, particulièrement ceux de l’ANC, à présent divisé entre les adeptes de la coexistence pacifique avec la minorité blanche et les partisans du règlement de compte, des nationalisations, des saisies de fermes (..) Le rêve d’une « Nation arc-en-ciel » n’est plus véritablement la priorité au sein de l’ANC.
54to1 pays tribute to Mandela and to the concept of Ubuntu
A man who transcends ideological divisions
Mandela's ability to overcome political divisions, and to honor his role as statesman, seems to be the legacy that has most impressed African bloggers:
In Brazzaville, Congo, Mingwa Mia Biango publishes in French the entire inaugural speech of Nelson Mandela from 1994, and adds [fr] :
Président d’une Afrique du Sud assumant sa diversité, il alternera, au fil de son mandat, les succès et les échecs mais saura, à l’issue de celui-ci, ne pas s’accrocher au pouvoir et céder la main, donnant ainsi un dernier exemple à d’autres leaders du continent.
[Mandela as] the President of South Africa, while embracing its diversity, alternated between success and failure throughout his mandate. But at the end of his term, he knew not to cling to power, and let go of his position, and thus gave one last example for other leaders of the continent to follow.
In Côte d'Ivoire, Ben Ismael, on the website l'Intelligent d'Abidjan, marvels [fr] at Mandela's ability to surpass ideologies and to organize :
Nelson Mandela était le véritable exemple de l'opposition politique, apaisée. Ce grand animateur des ”agoras” de l'ANC, en compagnie de Olivier Tambo, n'a jamais voulu prendre le pouvoir politique, ni à la tête de l'ANC, ni à la tête de l'Etat Sud-africain par les armes, jusqu'à son emprisonnement. Même prisonnier, Nelson Mandela avait mené une opposition civilisée, face au ”pouvoir blanc” sud-africain dont la gouvernance se reposait sur le développement séparé, ou l'apartheid. Excellent opposant, Nelson Mandela parlait aux Blancs sud-africains avec politesse, courtoisie. Même réputé grand combattant, il avait le respect pour ses adversaires et avait fait sa spécialité, la liberté des noirs sud-africains.
The Congolese website “Events RDC” conclude the tributes to Mandela by saying [fr] :
Il n’ya pas de meilleur hommage que nous puissions rendre à l’héritage de Madiba que le développement de notre nation dans une société civile active qui roule de façon désintéressée, retrousse ses manches et fait une différence.