Martiniquan blogger le blog de [moi] writes about the effect Obama's victory has had on France's identity as an ethnically diverse nation.
En effet, dès le lendemain de l’élection du 44ème Président des Etats-Unis [1], la France s’est découverte multiculturelle ou plus précisément multiethnique. Elle a semblé se souvenir qu’il puisse y avoir des Français “de couleur” (on va se la jouer pudique) et pire parmi eux des Français Noirs ou métissés. La belle affaire !
Non, j’exagère un peu. Ca lui arrive de temps en temps à la France de se souvenir de sa réalité. Au gré d’un événement marquant (victoire mémorable [2], commémoration ou mort d’un homme célèbre [3]) par exemple. La problème c’est que ça ne dure qu’un temps et “ils” redeviennent vite des étrangers ou pire des immigrés (comprendre ici des boucs émissaires voleurs, profiteurs de tous poils, preneurs de job des “vrais Français qui se lèvent tôt”).
The question being bounced around in the media, le blog de [moi] writes, is “can Obama's amazing success story happen in the country of Human Rights? Could France elect a Black President?”
le blog de [moi] writes that, had she been asked such a question, she would have replied “Are you kidding me?” and “without a shadow of hesitation.”
So she was surprised to read a poll in the French newspaper Le Figaro conducted the day after the election in which 61.30% of respondents said that they would be willing to vote for a black candidate. Moreover, earlier this month, during an address at Polytechnique (France's preeminent, elite engineering school), President Nicholas Sarkozy announced a commission would be created to encourage political diversity, saying “In order to introduce more diversity, there must be a deep renewal of the political class.”
“The conversation is heading in the right direction,” le blog de [moi] writes.
Guest blogging at Alain Mabanckou's blog, Eugene Ebode is less optimistic [4]. He lambasts the French attitude towards diversity, citing the falling out of grace of “diversity” political personalities Minister of Human Rights, Rama Yade (of Senegalese descent) and Minister of Justice, Rachida Dati (of Moroccan descent).
“Le refus français de poser la question raciale sur la table est une politique de l’autruche. Il faut constater, dans les tourments ressentis hier par Azouz Begag, ministre délégué à l’égalité des chances du gouvernement Villepin et les déboires de Rama Yade et de Rachida Dati d’aujourd’hui, le goût des organisations politiques françaises pour les « coups médiatiques ». Ils devraient pourtant veiller sur l’implantation locale de la diversité. Les blocages des notables, encouragés par un racisme rampant et par des préjugés entretenus, ne servent pas la cause de l’unité nationale. Le débat entre éthique et statistique opacifie aussi en France les enjeux.”