Two French citizens, Christian Chadefaux and Father Urfer, who both lived for decades in Madagascar, were declared persona non grata by the Malagasy government last month. These decisions came a few days after the election of Nicolas Sarkozy as president of France who made the expulsion of illegal immigrants one of his priorities. Coincidence ? Malagasy bloggers weigh in on the sudden authoritarian stance of the Malagasy government and wonder whether these decisions are some kind of retribution for the way some Malagasy citizens were expelled from France.
Barijoana is not thrilled with the government's decision about father Urfer:
Lorsqu'on vit au quotidien la fameuse mondialisation, une expulsion, ça a toujours des aspects totalitaires. Mais là, c'est un peu le bouquet. Après Christian Chadefaux, 40 ans à Madagascar, voilà que Sylvain Urfer se voit refuser un titre de séjour après avoir passé 33 ans à Madagascar. Du grand n'importe quoi, en tout cas symptomatique du fait que l'on sort de la dictature molle pour passer à quelque chose de plus marqué. De Sarkozy et de Ravalomanana, théruféraires et opposants ont dit qu'ils partageaient le fait d'être de la même génération, leur américanophilie, leur culture du résultat, leur fascination pour l'argent…
In the comment section, Rajiosy feels that the expelling of the two french citizens is fair game when you see how Malagasy are treated in France.
pour beaucoup de malgaches dont je fais partie, ancien de St-Michel de surcroît et ancien élève du père “non renouvelé” et non pas “expulsé”, il y a un vieux compte à régler avec les Français de Mada et leur comment dire ? supériorité naturelle ? magistère ? arrogance ? Alors un ou deux petits non renouvellements arbitraires et autres coups de pied au culte – on en a l'habitude ici en France – ça fait du bien… ça n'arrive pas qu'aux autres finalement. la colonie c'est fini.
To which barijaona replies:
Médites sur cette phrase : L'imitation est la forme la plus sincère de la flatterie
Tu veux flatter Le Pen ? Libre à toi.
Just renaud took the sarcastic route to denounce the new turn authoritarian aspect of the government:
Force est pourtant de constater, que malgré les quelques foyers de tensions ici et là, et les tentatives de regroupement des membres de l’opposition de la place, l’Etat est loin de vaciller, et poursuit sur un rythme de Sénateur, sa route vers le développement rapide et durable. Mieux, ou pire, selon les considérations, l’administration Ravalomanana prie tout ceux qui voudrait se mettre en travers du chemin vers le développement, à se terrer. Qu’importe, les étrangers aussi sont avertis. N’ont-il d’ailleurs pas été sommé de ne jamais s’immiscer dans les affaires nationales ?
In the midst of the current tension with respect to xenophobia and ethnic origins, Tomavana reminds us the words of outgoing US ambassador, James McGee, who urges Malagasy of all origins to commit to the future of the country:
[mg] Tsy maninona na avy aiza na avy aiza fihavian’ny razanareo, na Indonezia, na Afrika, na Indy, na Sina. Tsy maninona na tanindrana na avy any anivontany ianareo: samy manana ny toeranareo amin’ny hoavin’ity firenena ity ianareo.