Madagascar: Expulsions in France questioned

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(courtesy of sarkostique)
Stemming from ongoing racial tensions and amplified by the riots of last summer, fear of immigrants led the French ministry of homeland security to crack down on illegal immigration. Immigrants of Malagasy origins were also affected by the new emphasis on expelling any immigrants without proper accreditation. The haste with which the legal processes were expedited was a major concern for many bloggers. Here are the views and testimonies from Malagasy bloggers on these issues. For instance, Blog d'Hiver points out that:

Depuis quelques années, la chasse aux sans-papiers se résume donc par un objectif chiffré – 25.000 expulsions par an – qui s’impose aux Préfets et aux services de police. L’expulsion des familles fut la grande nouveauté de 2006 : en coffrant « en bloc » des parents et leurs enfants, cela permettait d’expulser toute une famille et de marquer 4 ou 5 points sur les 25.000 à atteindre. L’exercice s’est avéré plus compliqué que prévu car des citoyennes et citoyens français – outrés de voir des policiers venir arrêter des écoliers à l’école ou des enfants en centre de vacances – ont pris leur courage à deux mains (l’aide aux sans-papiers est désormais passible de prison) pour prendre la défense de ces familles. C’est le cas du Réseau Education Sans Frontières.

For a few years now, the hunt for illegal immigrants is summed up by a clear target number- 25,000 expulsions/year- that is imposed on province governor and police stations. The expulsion of entire family was the big novelty of 2006 [note by editor: election year] was to arrest “block” of parents and children so that the 25,000 will be easier to reach. The case got a little complicated when French citizens-outraged to see policemen come to school and summer camp- rose to the occasion and defended these families. It is the purpose of “Education without Borders” network

Malagasy are well aware that there are immigration laws to abide to. However, specific cases of expulsions have left many bloggers shaking their heads in disgust. For instance, Harinjaka notes:

En ce moment même, la police française est en train de se bagarrer avec une GRAND-MERE malgache de 71 ans pour l’expulsé du territoire alors qu’elle vivait en France depuis cinq ans. Sur ses 7 enfants, la moitié vit en France. Les autres terminent une procédure de naturalisation à Madagascar. Cette famille est française , ses membres sont intégrés et participent à la vie en France. Je pense qu’il est temps de réfléchir …

At this moment, French police is in the process of sending back a 71 years -old Malagasy grandmother although she's been living in France for 5 years. Of her 7 children, half lives in France. The others are in the process of getting their French citizenship. This family is French, integral and contributing members of French society. I think it is time to reflect…

A description of the hurried legal procedure is pointed out here:

Son passage au tribunal est une parodie de justice, comme souvent lorsqu’il s’agit d’étrangers. La Préfecture n’envoie pas de représentant. L’avocat commis d’office n’ouvre pas la bouche, ne présente aucun des documents que le comité de soutien lui a remis ; Mélanie a du se défendre seule sous l’œil goguenard d’une magistrate qui tournait en dérision ses arguments.
Le 25 décembre, la petite Winnie, trois ans et demie, passe un premier Noël sans sa maman, toujours enfermée en centre de rétention. Le 26 décembre, Mélanie est conduite à Roissy et embarquée de force dans un avion pour Madagascar. Elle laisse derrière elle la France, pays pour lequel elle n’aura vraisemblablement plus jamais de visa. Elle laisse surtout à Paris sa petite Winnie, trois ans et demie, scolarisée dans une école du 18ème arrondissement, sous la garde de son père, mais devenue de fait orpheline de mère.
J’ai moi aussi eu du mal à le croire, mais c’est bien ce qu’ils ont fait : expulser une maman en la séparant de sa petite fille née en France. Qu’on ne nous parle pas de droits fondamentaux ou de droits de l’enfant après cela…

Her trial is a parody of justice, as it often is with foreigners. The Prefecture does not send a representative. The officially appointed lawyer does not say a word, nor present any of the documents that the committee of support gave to him; Melanie has to defend her case by herself under the sarcastic look of the judge which turned in derision her arguments. On December 25, Winnie, three years and half, spent her first Christmas without his mom, still locked up in a detention center. On December 26, Melanie is led to Roissy and is embarked on an aircraft for Madagascar. She leaves behind her France, a country for which she will probably never get a visa again. Most importantly, she leaves behind in Paris Winnie, three years and half, educated in a school of the 18th district, under the guard of her father, but who becomes de facto orphan of her mother. I also had a hard time believing it, but it is exactly what they did: expel a mom and separate her from her daughter born in France. May one not tell us about basic human rights or children rights anymore after that…

Vola in ” brotherhood” encourages us to read the testimony of some immigrants and says:

Imprimez-les et lisez-les: les publications de cette association qui travaille auprès des réfugiés, des immigrés, des demandeurs d'asile donnent un tout autre regard sur la question de l'immigration.

Print them and read them: the publications of this association who works with refugees, immigrants give a totally different look on the question of immigration.

she believes that:

Il faut arrêter de voir l’immigration comme un problème !
Perso, je pense que l’immigration, c’est même une partie de l’avenir de la France : imaginez un peu le dynamisme de ces personnes qui se donnent tous les moyens pour travailler afin de simplement s’intégrer

The perception that immigration is a problem has to stop. Personally, I think that immigration is part of the future of France: Just imagine the dynamism of the people who are willing to work by all means just to be integrated.

The final word belongs to Sipakv who says about the movie “days of glory” (Indigenes in French) by Bouchareb that tells the story of the contribution of the parents of the now unwanted immigrants:

En tout cas, je voulais surtout dire : “MERCI Mr Bouchareb ! MERCI les acteurs indigènes”

In any case, I really wanted to say: ” Thank you Mr. Bouchareb ! Thank you to all the actors of “Indigenes”

4 comments

  • Thank you Rebecca, it means a lot. Unfortunately original credit for this photo seems to still be a mystery.

  • […] Je vous assure déjà que je n’étais pas là bas, voir sa tête une fois m’a suffi pour toute une vie! Je rentre d’un week-end (offline) dans l’univers de Vincent Van Gogh, et je préfère me réjouir du message que m’a laissé Christophe Zander du resf 67 sur mon post, au sujet de l’expulsion de la Mamie Malgache Jeanne Raveloarisoa. Je ne suis pas le seul à m’inquiéter du sort de la mamie. En effet Lova a également mentionné l’injustice dont cette dame à été victime mercredi dernier dans un de ses roundup sur Global Voices et re-traduit par Claire Ulrich sur Global Voices en Français . Pour tous ceux qui partagent ce combat, voici les dernières nouvelles de la dame: Bonjour à tous […]

  • malgfarmer

    L’enfant! qu’il est beau l’enfant au milieu de ces hommes apparamment bien bâtis.
    Son vélo a encore 4 roues.
    Son regard, même si on ne le voit pas, est inquisiteur.
    Dommage, dirait un réalisateur, il ne manque plus que le
    bruit de ces bottes apparamment bien cirées…

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