No sooner were the 2006 holidays over that Martiniquans, Guadeloupeans and Guianese were kicking off the prelude to “Vaval”, their affectionate nickname for carnival which will take place in February, in a three-day celebration peaking on “Mardi Gras”, the “fat tuesday” ending the festival. All through January, bloggers from those overseas departments of France, Departements d'Outre Mer or D.O.M. in French, chronicled the kickoff and one in particular offered invaluable background on the annual event and its religious roots.
Guyane: Reviving Tradition
Despite the long-standing tradition of Carnival in the French Caribbean, in Guyane (a.k.a French Guiana), there seems to be a preoccupation with “reviving” the festival which may have for one reason or another, seen better days. Says Portail de St-Laurent du Maroni:
C'est un carnaval qui s'annonce donc sous de bons augures cette année, porté par la volonté de plusieurs jeunes de la commune désireux de faire revivre à cette tradition guyanaise les beaux jours qu'elle y a naguère connus. Ils comptent donc sur toute la population pour que ces 6 semaines soient un vrai moment de fête partagé et apprécié par tous.
From now until carnival, two weekly parties will take place with the group Akwarel performing, announces the portal, one is the “pare-masque” ball on saturday nights in Flore and another on Sunday nights, the traditional “Titane” ball in Lac Bleu.
Guyane's Touloulou Balls: Democratic If Potentially Dangerous Dancing
On Portail de St Laurent de Maroni, the portal of a city which will host many of the festivities this year, many women commented on the aftermath of past pare-masque balls, a Guianese tradition during which women get to be more sexually aggressive than usual. Aline Belfort-Chanol, author of a book on the topic, describes the balls:
« Le bal paré-masqué » a lieu pendant le carnaval. Au cours de ce bal, qui se déroule le samedi soir, les femmes déguisées et masquées (les touloulous) sont maîtresses d'un jeu de rôle qui laisse les cavaliers à la merci de leur choix et de leur facéties. C'est un spectacle haut en couleur, mené au rythme de la musique de carnaval qui révèle bien des attitudes et des comportements.
On the Portail St Laurent du Maroni, many women asked people, their husbands especially, to look the other way during the balls:
Poster Pique Niqueuse is a good example:
Eric (LEON) essayes de ne pas me prendre en photo lors de la soirée de Tololo, j'ai eu de grave problème avec mon mec l'année dernière (parce que je fermais les yeux), bref, c'est le grand amour maintenant. Comme quoi c'est la tradition, je te ferai signe ce soir là pour m'éviter ;) . Sinon cette fois-ci il me tuera.
Some were not sure the Touloulou tradition was … democratic enough in its execution. In that vein, La Laurentaise had a special request:
j'espère que les touloulous de st-lo n'arriveront pas à deux heures au bal, et qu'elles feront danser tous les cavaliers, qu'ils soient bons danseurs ou débutants, car il faut un début à tout.
…as did Mumu:
l'année dernier les Tololos dansaient toujours avec les même filles c'est pourquoi les filles se font battre par leur mari, ce n'est pas étonnant. Le but c'est de faire tt le monde s'amuser je crois que certain n'ont pas compris ça ! c'est dommage.
Guadeloupe: Remembering While Away
Chronicling the phenomenon for Guadeloupe, Atout-Guadeloupe writes:
Vaval, c'est parti en Guadeloupe!Dès le 1 janvier 2007, les groupes carnavaliers, se sont rassemblés à Pointe à Pitre! Les rues de Pointes à Pitre, ont vu défiler les premiers carnavaliers, en chemise de nuit, avec les masques, en musique, etc…tout était bon pour marquer le premier jour de Vaval!
… and shows pictures of men dressed as women or as skeletons and of floats from January 1st.
By far the most extensive post on Carnival in Guadeloupe came from Caribbean Gaijin, a Guadeloupean blogger studying in France and Japan, and probably spurred by homesickness:
Voilà! Une nouvelle année qui commence et ça signifie pour beaucoup la renaissance de Vaval, Roi du Carnaval!! Même si je ne suis pas en Guadeloupe par rapport à mes études à Perpète-les-Oies, je ne peux m'empêcher de suivre chaque année l'évolution des manifestations jusqu'à l'apogée des jours Gras !
En tous les cas, en Guadeloupe, ce qui est certain, c'est que le carnaval est si populaire que, contrairement à la France métropolitaine, on ne dit pas “vacances d'hiver” mais “vacances de carnaval
Tous les Dimanches , on peut assister au défilé des groupes de carnaval avec les chants, les musiciens et les participants. Ces groupes, selon leur catégorie (groupe à pied (à peau, à cuivre…) ou groupe à char) se font des petites démonstrations d'intimidation : à celui qui aura la meilleure musique, les plus belles danseuses, les meilleurs costumes … une véritable préparation s'effectue dans le choix des chorégraphies, des musiques, des costumes pour les concours des jours Gras!!! Personnellement, j'ai été membre d'un groupe à pied, à cuivre “Guimbo all stars”.
Every Sunday, the carnival bands march with songs, musicians and participants. Those groups, depending on their category (by foot, naked i.e. costumeless, with horns or floats) “flex muscle” with each other: who has the best music, the finest dancers, the best costumes … a real preparation takes place in the choice of choreographies, music and costumes for the competitions of the actual Carnival days!!! Personally, I have been a member of a “by foot” band with horns, Guimbo All Stars.
Akiyo mas (Guadeloupe)
Religious Roots of a Fun-filled Festival
The blogger also delved into the religious roots of the festival:
Les jours Gras ne sont pas choisis au hasard: par convention, ils sont fixés à 40 jours jours avant le Carême des chrétiens si je ne me trompes pas; Ces 40 jours correspondent à la durée où le Christ s'est retiré dans le désert où il a résisté à la tentation du Diable.
…
A mon avis, justement, le carnaval permet de décompresser avant le Carême; En effet, tout comme le Rammadan pour les musulmans, c'est une période de jeûne et de pénitence chez les chrétiens.
…
Carnival in my opinion is a way to have fun before Lent; indeed, just like Ramadan for Moslems, it is a period of fast and penance for Christians.
Competitive v. Old-Fashioned Carnival
Caribbean Gaijin explained some cultural differences between Martinique and Guadeloupe when it comes to carnival:
je pense que les groupes et les concours aux Antilles françaises(donc avec une structuration ) sont spécifiques à la Guadeloupe; En Martinique, les gens se déguisent comme ils veulent et avec les moyens qu'ils ont, puisqu'il n'y a (presque) pas de groupes organisés pour concours de costumes ou de musique.
Ce qui divisent les opinions en deux camps: certains aiment le côté organisé du carnaval guadeloupéen avec ses concours comme les carnavals des îles de Sainte lucie, Trinidad et Tobago et celui du Brésil. D'autres préfèrent le côté “à l'ancienne” , avec les moyens du bord , du carnaval martiniquais.
That divides opinion in two camps: some like the organization of Guadeloupean carnival with its contests reminiscent of those of Saint Lucia, Trinidad and Tobago and Brazil. Others prefer the old-fashion, do-what-you-can-with-what-you-have style of Martiniquan carnival.
Personnellement, je suis pour le carnaval guadeloupéen car le terme “carnaval à l'ancienne” est beaucoup plus justifié avec les groupes à peau qui, pourtant, sont structurés. Je m'explique: les groupes à peau signifient “groupes à peau nue, sans costume”, du temps de l'esclavage , les gens se contentaient d'enduire leur corps de mélasse, de beurre de roucoux et attachaient autour de la taille des feuilles de bananier séchées et la musique? De simples bidons vides servaient de tambours , accompagnant les conques de lambis (gigantesque escargot de mer) dans lesquels on souffle. … En Martinique, les gens portent des vêtements , certes déchirés ou autre, mais modernes tandis qu”ils courent et sautent dans la rue au son de syntétiseurs …
For more on the topic:
Wikipedia entry on music of Guadeloupe
Clip of a Mas A Kle mas (Guadeloupe):
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4 comments
L’explication du mot groupe à peau que je connais (expliquée par un des leaders du principal groupe du genre en Guadeloupe, Akiyo), c’est que peau ne fait pas référence à la peau des gens, mais à la peau qui couvre les instruments de musiques. C’est “peau a cabrit”, soit la peau qui couvre les tambours de carnaval (et de lewoz).
En effet, la renaissance du carnaval à l’ancienne est venue d’abord des musiciens. Et ils se sont différenciés en cela qu’ils défilaient avec des instruments de musique traditionnels guadeloupéens et non des cuivres, et des bombes de plastiques (comme pourrait le faire Guimbo All Stars justement). On peut ainsi différencier les différents groupes suivant le rythme joué. Sur Pointe-à-Pitre, pour Akiyo, Mas a Klé, Point d’interrogation, ce sera plutôt “mas à sin jen” (saint-jean, du nom d’un musicien qui a relancé le carnaval); pour la Basse Terre et des groupes comme Voukoum, ce sera plutôt mizik à neg gwo siwo.
j’adore le carnaval et chaque année c’est un crève-cœu de ne pouvoir y être :-)
Translation of comment by Global Voices‘ editor Alice Backer:
The explanation of the word “skin band” that I know (provided by a leader of the main such band in Guadeloupe, Akiyo) is that skin does not reference people’s skin but the skin that covers musical instruments. It’s “goat skin” i.e. the skin that covers carnival drums (and that of the lewoz).
Indeed, the renaissance of old fashioned carnival first came from musicians. And they differentiated themselves by marching with traditional Guadeloupean musical instruments rather than horns, and plastic cans too (as precisely Guimbo All Stars might). You can also distinguish between bands according to the rhythms they play. In Pointe-a-Pitre, for the bands Akiyo, Mas a Kle, Point d’Interrogation, it will tend to be “mas a sin jen” [creole for “Saint-Jean’s mas” ](derived from Saint-Jean, the name of a musician who relaunched carnival); in Basse-Terre and bands like Voukoum, it will tend to be mizik a neg gwo siwo [creole for “a crude Negro’s music”]. I love carnival and every year I am broken hearted from not being able to attend. :-)
Here in Brazil the carnival is esquentando tamborins, and this leaves the people malucas! I imagined extremely libidinous the carnival, but vi in the E-Entreteniment Television Brazilian that has places where the carnival is to take off the breath!
I do not agree with the fact that you are saying that there are few ‘organised groups’ in Martinique and that they dress willy nilly. Perhaps you should take a trip to the island to appreciate and discover our Carnival. Schools organise groups, bands organise groups, local associations organise groups. I had the opportunity of taking part in a few parades when I was in school (which is quite a while now). Unfortunately, some people who cannot appreciate innovation and creation, tried to spoil the fun of others, and carnival had lost its charm, but I understand it is alive again. Alive and beautiful with many exceptional costumes to see. And those taking part are not all from the upper or middle class, but those who can make good use of their 10 fingers and time which, otherwise, would have probably been spent standing idle at the corner of a street!!! Food for thought my friend, food for thought! From a true Martiniquan lost in the coolness of England.